Retour de lecture pour : La Voie du Sabre Tome 2 : L’homme qui voulait tuer l’Empereur, Thomas Day

Certains de mes retours de lecture peuvent présenter des éléments d’intrigues.


Retour de lecture : 

Ce livre et moi c’est l’histoire d’une rupture et d’un abandon, donc cette chronique sera courte… Attention spoil !

L’intrigue de ce roman se passe trente-trois ans après les événements du tome 1 jusque là tout va bien…

C’est l’histoire d’un seigneur japonais dont on vient de tuer femme et enfants – classique – parce que l’empereur veut sa maîtresse trop vachement belle – classique – le seigneur refuse et se tient prêt à la bataille tout en prenant le temps de passer son temps à forniquer avec elle – moi, perso, je me concentrerai plus sur la défense mais, soit, on n’a pas tous les mêmes priorités dans la vie…

L’ennemi attaque, le seigneur et ses gens sont confinés et commencent à mourir de soif – classique… et prévisible fallait p’tet moins forniquer – tout le monde est aux portes de la mort mais eux forniquent – peu classique mais admettons qu’à l’aube de sa mort on veuille s’abreuver au corps de l’autre de façon insatiable

La maîtresse finie par sacrifier sa vie pour sauver son seigneur et maître – ah enfin de l’originalité ! non je rigole… tellement classique ! – son corps est investi par un démon qui va aider le seigneur a obtenir vengeance…

Sa maîtresse est morte mais il <<<<l’aime>>>> tant qu’il continu à baiser à honorer quotidiennement ce corps vide de son âme – moralité mesdames ça sert à rien d’avoir de l’esprit du moment que vous faites le trou, comment ça je suis polémique ??? ça dure des pages et des pages comme ça… 

Donc, voilà, je vais encore passer pour l’emmerdeuse de service mais j’ai stoppé ma lecture à la page 116 sans retrouver la motivation de reprendre… pardon mais ce roman a été écrit en 2003, c’est trop récent pour que je lui trouve des excuses… Mais comme d’habitude, j’ai beau lire d’autres chroniques, a priori je suis une des rares à être choquée par ce genre de choses… c’est ça que je trouve le plus terrifiant…

En conclusion donc, je crois que Thomas Day et moi ne sommes pas fait pour nous entendre… On dira que c’est un rendez-vous raté avec cet écrivain mais je trouve ça regrettable, en deux romans, il m’a découragé de lire le reste de son oeuvre… ou dans très, très, très, très longtemps…

Ma note finale est donc un hors notation

Et je vous propose, en clôture de cette chronique, une chanson pour changer… elle vibre très justement avec le sentiment que m’a laissé ce livre… ou devrais-je dire les livres comme celui-ci…

Une Sorcière comme les autres


Pour aller plus loin…

4e de couv. : En refusant de faire don à l’Empereur de sa concubine, la sublime Shirôzaemon Reiko, le seigneur Ichimonji Daigoro a signé l’arrêt de mort de son clan. Unique survivant de la terrible bataille qui a vu son nom définitivement rayé de la surface de Kyûshû, Daigoro ne soit sa vie qu’à l’intervention d’un démon : le feu primordial, désormais incarné dans celle qui fut son amour. Et maintenant il ne souhaite plus qu’une chose, tuer l’Empereur-Dragon à l’origine de toute cette tragédie.
Mais on n’arpente pas impunément la Voie de la Vengeance. Accompagné de son étrange allié et d’un infréquentable bretteur gaijin, Daigoro découvrira dans les entrailles du Mont Fuji le prix de ses funestes desseins.
Quarante ans après La Voie du Sabre, dans un Japon du XVIIe siècle où la magie et les dragons existent, voici l’histoire édifiante d’Ichimonji Daigoro, l’homme qui voulait mettre l’Empire à feu et à sang.


L’ autrice : Né en 1971, Thomas Day s’est imposé en quelques années comme l’un des auteurs les plus passionnants de l’imaginaire francophone, au fil d’une cinquantaine de nouvelles et d’une douzaine de romans qui tous se caractérisent par une propension avouée au mélange des genres : L’école des assassins et Le double corps du roi, écrits en collaboration avec Ugo Bellagamba, L’instinct de l’équarrisseur, La Voie du Sabre (prix Julia Verlanger 2003) et sa suite L’Homme qui voulait tuer l’empereur, La cité des crânes, Le trône d’ébène (prix Imaginales 2008), Dæmone, La maison aux fenêtres de papier et, dernier en date, Du sel sous les paupières.


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