Qu’est-ce qu’un lecteur aime faire à part lire ? Parler de ses lectures, n’est-ce pas ?
J’avais envie d’un rendez-vous, pas forcément conditionné dans le temps, mais qui permette une interactivité plus grande que les chroniques ou du moins un échange qui axe davantage sur nos multiples histoires et personnalités de lecture. Ceux qui me suivent commencent à l’entrevoir, je suis extrêmement curieuse autant de qui se cache derrière un livre que de qui se cache derrière une chronique.
Je découvre beaucoup de chacun des blogueurs que je suis au travers de leurs chroniques et, récemment, je me faisais la réflexion que le peu que j’en saisi me fait les aimer encore plus… parce que ce qu’on aime dans une chronique ou un conseil de lecture, c’est finalement la personnalité qui transparaît de la personne qui la rédige ou le donne…
Alors voilà, je ne sais pas si ça existe déjà – j’imagine que oui – mais j’ai envie de lancer ça…
Je vous propose de lancer une thématique de temps en temps, une fois par mois ou une fois tous les deux mois peut-être… qu’en dîtes-vous ?
Alors voilà, si ce rendez-vous vous tente, je vous propose de répondre soit en commentaire soit sur votre blog…

J’ai envie de lancer ce premier papotage de lecteur sur l’histoire de notre rencontre à la lecture parce que ça peut paraître évident pour beaucoup mais la vie est bien plus complexe qu’il y paraît, qu’on ne veut le croire ou s’en rappeler et je trouve intéressant de comprendre que tous les chemins ne sont pas linéaires. Ça ne peut que permettre plus d’ouverture d’esprit et d’empathie.
Alors je me lance. J’ai eu l’immense bonheur d’avoir une maman qui me faisait la lecture, elle m’a bercé, notamment, avec les fabuleuses Fables de La Fontaine que je connaissais par cœur en entrant en cours préparatoires, j’étais donc bien partie pour aimer lire, moi qui lui réclamait à corps et à cris de la lecture, de la lecture !
Sauf que la vie, nous réserve des tours et des détours et qu’il m’est arrivé quelque chose de traumatique qui m’a totalement figé et m’a provoqué, entre autres, un blocage total de mon système d’apprentissage. Plus rien ne rentrait et la lecture était à cent lieux de mes préoccupations. Je vivais ma vie un pied dans la réalité l’autre dans un marasme et l’école autant que les livres m’indifféraient royalement
Et puis à l’âge de 13 ans, je me suis fait renverser par une voiture.
Largement plâtrée, coincée dans ma chambre à m’ennuyer à cents sous de l’heure pendant de très longues semaines, à une époque où le pc et le portable n’était pas la solution à tous les ennuis, il a bien fallu que je trouve une alternative à mes journées déprimantes et immobiles.
Ma maman avait pas mal de livres mais allez savoir pourquoi, j’ai jeté mon dévolu sur sa collection de romans Harlequins, ceux qui étaient rangés dans un sac au fin fond d’un placard en attendant d’être revendus, plutôt que d’aller chercher un livre dans la bibliothèque.
Moi qui n’était en rien fleur bleue, qui ne s’intéressait pas le moins du monde aux histoires d’amour malgré mon âge qui aurait pu m’y prédisposer, j’ai commencé à lire ces livres. De mémoire, il y en a avait une cinquantaine dans le sac et, à mon grand étonnement, comme à celui de ma mère, j’ai tout lu, dévoré en très peu de temps. Il a bien fallu que je me rende compte que j’aimais qu’on m’entraîne dans des histoires où, parfois, les pires catastrophes finissaient bien mais, à mon grand regret, celles des Harlequins avaient un schéma bien trop répétitif. Il n’en fallait pas plus pour avoir envie de découvrir autre chose…
C’est, là, le grand miracle, de ma vie d’adolescente qui a marqué cette retrouvaille à l’amour de la lecture. Je suis passée des Harlequins à du Victor Hugo pour ensuite plonger avec délectations dans le bain des grands romans classiques et ne plus jamais lâcher les livres.
La littérature est, dès lors, devenue une drogue et les livres ma cam, on peut même dire que certains m’ont sauvé la vie mais ça c’est pour un autre papotage de lecteur….
Et vous ? Quelle est l’histoire de votre amour de la lecture ? Est-ce un chemin paisible et évident ou une rencontre extraordinaire ? Un coup de foudre ou un apprivoisement ? Un cadeau en héritage ou une découverte spontanée ? Dîtes-moi tout, j’ai hâte d’en savoir plus…
Pour ma part, mes parents aussi nous faisaient la lecture, à mon frère et à moi, et à la maison, il y avait des livres partout, de tous les styles et pour tous les goûts. Ils passaient beaucoup de temps à lire, on a forcément voulu les imiter, avec le frangin. Un peu plus âgé, c’est lui qui m’a appris, d’ailleurs, pas les maîtresses d’école. Je crois que le premier livre à m’avoir marqué, ça a été Les trois mousquetaires. Je reste depuis une inconditionnelle de Dumas, et depuis cette époque et pendant très longtemps, jusqu’à la fin de mes études, j’avais toujours un livre sur moi. Pour aller à l’école, la fac, chez des amis, boire un verre… J’avais toujours un livre pour la route ou en attendant. Et puis, à l’inverse de toi, je suis tombée malade et mes capacités de lecture ont été anéanties. Impossible d’enchaîner deux pages. Il a fallu de longues et tristes années avant que ça revienne, tout doucement. Suite à cette époque, le premier livre que j’ai pu terminer, ça a été La mort sans visage de Paul Doherty, et maintenant, j’ai retrouvé la capacité et surtout le plaisir de lire !
J’aimeAimé par 2 personnes
Quelle belle histoire, ce n’est pas rare de garder un affectif tout particulier pour les premières oeuvres qui nous ont marqué, Les Fables de La Fontaine ont cette aura émotionnelle pour moi comme ça a l’air d’être le cas pour toi pour Dumas.
Si je peux me permettre, j’entends la souffrance que ta maladie t’a fait endurer mais je trouve magnifique la résilience dont tu as fait preuve pour revenir à la lecture, bravo ! C’est beau ces histoires où la vie nous fracasse mais où on arrive à transcender ces états…
Merci d’avoir joué le jeu et d’avoir partagé ton histoire ❤
J’aimeJ’aime
J’ai vraiment été touché par ton histoire, et par les situations quand même très dures que tu as vécu et qui ont contribué à t’amener à la lecture.
Me concernant, mon parcours de lecteur est franchement chaotique, et je vais résumer car ça pourrait être long et se caractériser par le fait qu’il y a eu différentes périodes avec de lectures aux antipodes les unes des autres.
Je me souviens peu des débuts, mais enfant j’étais fan de quelques séries de BD, notamment Asterix, Iznogoud et Dragon Ball, que je lisais en boucle toutes les trois.
A vrai dire je n’aimais pas trop lire en dehors des BD, même les romans qu’on nous faisait lire à l’école, il arrivait souvent que je ne les lise pas, ou que je m’y mette à la dernière minute occasionnant parfois des nuits blanches (je garde un excellent souvenir de ma nuit de lecture du Capitaine Fracasse de Theophile Gauthier).
Au lycée, je lisais de nouveau beaucoup… de BD ! Toujours pas de roman à part Le Seigneur des Anneaux car c’était la période de sortie des films au cinéma qui ont déclenché ma passion dévorante pour cet art. Et je dois dire que javais détesté les bouquins à l’époque (j’ai largement revu mon jugement depuis en lisant une grosse partie de l’œuvre de Tolkien).
Mais à l’internat, j’ai lu beaucoup de BD grâce à un camarade de chambre. On était littéralement fans de l’incal et de l’univers de Moebius et Jodorowski, mais on lisait aussi Fluide Glacial, Lanfeust, XIII et toutes sortes de BD qui nous tombaient sous la main dont… Le Declic ! La BD érotique super célèbre.
Ensuite, à la fac j’ai eu ma période de lecteur ultra hardcore qui lisait plusieurs bouquins par semaine. Mais… uniquement des ouvrages scientifiques sur le cinéma, dans le cadre des études mais aussi beaucoup pour le plaisir et pour étoffer mes connaissances. Si bien qu’à la soutenance de mon second mémoire, un des profs m’a demandé, surpris, si javais vraiment lu les 50 références que je citais, et mon prof référent à confirmé que je lisais énormément 😅
Toujours pas ou peu de roman à l’horizon et plus du tout de BD. Il n’y avait plus que le cinéma et un peu de jeu video dans ma vie.
Sauf à 20 ans, où après une rupture amoureuse très difficile, je n’arrivais plus à trouver de plaisir au cinéma et où je me suis mis à lire, prenant deux claques énormes avec Madame Bovary et L’insoutenable légèreté de l’être. Dailleurs ça a contribué à forcer mes goûts en terme de roman, ou je lis plutôt du classique ou de la SF/Fantasy et quasiment rien d’autre.
C’est daileurs pendant mes études maintenant que j’y repense que j’ai découvert ma littérature Cyberpunk et que j’en ai bouffé pas mal… car j’ai beaucoup travaillé sur la trilogie Matrix.
Et enfin, j’ai fini par être embauché il y a 5 ans et demie en tant que monsieur jeux vidéo dans une médiathèque, et qu’il s’avère que je suis bien plus connu pour ma passion pour le manga que pour le numérique (à vrai dire je pense que je suis un peu un bon élément, sans me vanter, car je gère tout le numérique, le cinéma, la BD, et les documentaires, tout en bossant pas mal le fond roman. J’ai juste des carences en albums et je serai aussi tout à fait qualifié pour le fonds musique mais j’ai refusé de le prendre en charge, parce que sinon ça donne vraiment l’impression du dictateur qui s’occupe de tout alors que je ne suis qu’une petite main dans les faits.
Du coup travailler au milieu des bouquins m’a incité à lire pas mal. Depuis que j’ai un blog je ne lis quasiment que des mangas, mais j’ai quand même pas mal squatté les rayons romans et documentaires au travail, toujours avec un goût plus prononcé pour les littératures de l’imaginaire et le classique.
C’est un peu long, mais je suis comme ça, je crois que tu l’avais remarqué, quand je me lache, ça peut partir loin 😅
J’aimeAimé par 1 personne
Lâche-toi, lâche-toi, c’est justement le but de ce post. 😉
Merci d’avoir partagé ton expérience, j’aime bien ton retour parce qu’il montre bien que nos parcours ne sont pas linéaires et que ce n’est pas parce qu’on aime la lecture qu’on passe sa vie entière à lire avec la même intensité et les mêmes genres.
J’aurai adoré bosser dans une médiathèque, enfin je crois, c’est compliqué, j’ai besoin de faire beaucoup de choses différentes mais le métier en lui-même effectivement doit inciter à lire pas mal…
Je suis ravie d’apprendre que la littérature de l’imaginaire et les classiques te parlent aussi, c’est cool, je ne savais pas puisque je te connais à travers les mangas uniquement, envisage-tu, de temps en temps de nous parler des lectures qui t’ont marqué ?
Ton parcours est vraiment passionnant en tout cas merci de l’avoir partagé, je sais que c’est pas forcément évident de déballer sa vie comme ça sur le blog des autres. :-p
J’aimeJ’aime
Je t’avoue que je ne suis pas contre parler d’autres chose que les mangas, mais j’aimerai trouver des façon de raccorder ça au manga, un peu comme je l’ai fait avec mon article sur Deep Sea Aquarium Magmell où j’ai finalement plus parlé de James Cameron.
À voir mais en effet ça me plairait, notamment comparer la façon de développer des mondes dans la fantasy en roman par rapport aux shonen (où clairement j’ai le sentiment que les auteurs se prennent pas la tête en matière de crédibilité des univers).
J’aimeAimé par 1 personne
je trouve que c’est une super bonne idée, je t’y encourage, ça serait passionnant à lire et ça ouvrirait pas mal d’horizons et de réflexions à tes lecteurs…
J’aimeJ’aime
J’aime beaucoup ton idée ! Je la trouve très chouette ☺️ personnellement j’ai aussi une maman qui lit beaucoup et il y a du plusieurs événements un peu à la suite qui ont fait de moi une grosse lectrice. Déjà la découverte des romans d’Agatha Christie puis l’arrivée d’Harry Potter dans ma vie. Je pense détailler ça dans un prochain article et reprendre ton rendez vous si tu le veux bien !
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai envoyé trop vite 🤦♀️ c’est une belle histoire que tu partages qui montre que finalement de belles choses peuvent ressortir d’histoires douloureuses..
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ton retour, je suis ravie de savoir que tu aimes l’idée et je le serai encore plus de lire ce que tu diras de ton expérience sur ton blog. 😉
Ah les mamans, la mienne ne lisait pas tant que ça mais je pense surtout que comme elle faisait partie de ces femmes qui ont quitté l’école à 14 ans, elle voulait que sa fille soit instruite pour ne pas « finir comme elle » même si, pour ma part, j’ai beaucoup de respect pour le métier qu’elle faisait et qui elle était. Ma maman c’était la meilleure du monde épiscétou ^^
Sinon oui c’est aussi un des objectifs de ce rendez-vous c’est montrer que la vie n’est pas linéaire et que, même avec les pieds dans la boue, on peut faire pousser des lotus, déformation professionnelle j’imagine…
La littérature est parfois un milieu sec et rigide, assez fermé aussi paradoxalement et j’aime y ajouter de l’ouverture et de l’empathie mais aussi de la résilience….
J’aimeAimé par 1 personne
C’est vraiment très beau ce que tu dis, je suis touchée en le lisant même si je ne sais pas exactement dire pourquoi.
Merci de partager ça ❤️
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime beaucoup l’idée de ce rendez-vous avec un ton intimiste sans être voyeur ( la frontière est parfois mince).
Nos débuts de vie de lectrice sont très similaires sauf que c’était mon père et non ma mère qui me lisait les Fables de La Fontaine. Il avait un vieux recueil, héritage familial, et il me lisait d’abord la fable en vieux français puis en français moderne. J’adorais cette différence de langue qui me donnait l’impression d’être une « grande ». Et puis, mon père n’étant pas démonstratif pour un sou, c’était, je pense, son moyen à lui de montrer son affection et créer une certaine complicité.
Ensuite, la lecture est devenue mon refuge pour oublier différentes formes d’agression physiques et mentales. C’est là je pense qu’elle est devenue vitale pour moi et n’a jamais cessé de l’être.
En tout cas, je trouve chouette que d’un événement difficile, tu aies pu en tirer une jolie passion 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ton bon accueil, ça me fait plaisir que ce post soit si bien reçu.
Merci d’avoir partager ton histoire, c’est amusant en effet, on a des similarités, je trouve trop mignon ta complicité avec ton papa. Ça devrait être bien chouette de découvrir les Fables en vieux français… Je l’ai appris à la fac et j’avais adoré découvrir des textes familiers dans les anciens dialectes.
La lecture c’est vraiment un beau refuge quand on souffre, je pense que c’est pour ça aussi que redécouvrir la lecture a tellement été addictif rapidement pour moi aussi… ce monde des possibles ça permet de retrouver son souffle au milieu d’une réalité parfois trop difficile…
« En tout cas, je trouve chouette que d’un événement difficile, tu aies pu en tirer une jolie passion 🙂 »
=> tout pareil pour toi, ton expérience est une belle histoire de résilience grâce à la littérature finalement… 😉
J’aimeJ’aime
Merci de nous partager ton expérience de la découverte de la lecture( ainsi que toutes les personnes qui ont répondu), un sujet qui nous touche tous par nos différentes façons d’avoir vécu notre approche de la chose écrite. Pour ma part, ma mère ne m’a pas fait la lecture, mais elle lisais beaucoup. et par le jeu d’imitation, je prenais plaisir à regarder les livres qu’elle lisait. Et puis, il y a eu les BD( Astérix,Tintin,Alix, Achille Talon, Iznogoud,etc.) et les comic books( The Avengers, Spider-man, X-Men, Archie,etc.), les magazines( Reader’s digest, de musique, de science-ficton,etc.) et les livres de contes. Mais la VRAI découverte à été pour mon anniversaire de 10 ans ( en 1975, ça fait un bon bout quand même 😉 )quand ma mère m’a inscrit à la Bibliothèque Municipale de Sherbrooke( ma ville natale) pour 2 dollars….ouf, le choc que j’ai vécu a été incroyable, je ne pouvais concevoir qu’il y ai autant de livres dans un même bâtiment, tout à porté de mains d’un enfants( bon,OK, il y avait des documents juste pour les adultes, mais j’ai quand pris ma revanche plus tard 😉 ). Oui, la j’ai découvert un univers livresque qui est resté aussi fort dans mon coeur malgré toutes ses années passées, des romans, des livres sur l’Histoire, la musique, les sciences,…oui, j’adore encore aller à la biblio( même que je suis abonné à deux bibliothèques 😉 ) même si j’ai changé de lieu de vie, et la lecture fait partis de ma vie tout comme mes enfants et ma conjointe.
J’aimeAimé par 1 personne
Quelle belle histoire, merci de l’avoir partagé. 😉
j’adore cette image du choc devant cette multitude de livres, je me rappelle a voir été impressionnée aussi la première fois que je suis allée dans une bibliothèque, c’était un peu un espace qui semblait sacré, mystérieux, magique… et vu tout ce qu’on y trouvait ça l’était en effet…
Tu dois être fier que tes enfants suivent tes traces, je trouve que c’est vraiment un bel héritage l’amour de la lecture…
J’aimeAimé par 1 personne
Oh j’aime bien cette idée ! C’est chouette de parler des livres autrement. On apprend un peu à te connaître, ainsi, j’aime beaucoup 🙂
et j’aime bien aussi la manière dont tu témoignes, dont tu t’ouvres, c’est un témoignage touchant, qui invite à la discussion et à l’échange comme si on était dans un salon de thé, c’est chouette 🙂
Mon rapport à la lecture n’est pas aussi fort que le tien. Ce que tu racontes est un témoignage très fort, bouleversant aussi. Moi c’est plutôt rigolo ^^
J’ai appris à lire à 4 ans, avec Mico mon petit ours et Caroline&Bruno. j’avais super envie d’apprendre. J’ai deux grandes sœurs de 10 et 8 ans plus âgées que moi, et on jouait à la maîtresse, on avait un tableau vert, c’était rigolo. Je voulais faire comme elles. Mon apprentissage a été rapide avec elles.
De mon enfance, je me souviens surtout de la Comtesse de Ségur, de ma période bibliothèque verte (Irène à l’opéraaaaaa !!), des BD qu’on avait à la maison (Julie, Claire et Cécile, Sylvain et Sylvette, Benoît Brisefer, Marion Duval et la magnifique série de Olivier Rameau…) et de ma période chair de poule (hé oui…). On a toujours beaucoup lu à la maison. Mes parents avaient une belle bibliothèque, un peu datée toutefois (les classiques bien sûr, mais aussi des titres XXème tombés dans l’oubli… une littérature mal aimée : Troyat (les semailles et les moissooooons !!), Berthe Bernage, Maurice Druon, Guy Des Cars, Anne et Serge Golon…).
Mon premier traumatisme vient de Maupassant avec Le Horla, sur lequel on a passé plusieurs mois à l’école (oui, plusieurs mois !!!). C’est Truismes de Darrieussecq qui m’a fait relire. Cette histoire de femme qui se transforme en cochon, c’était délirant. Et au lycée, je lisais le magazine Elegy : j’y ai découvert mes deux Dieux vivants : Léa Silhol et Neil Gaiman.
J’ai alterné depuis cette époque les périodes de lecture intense et les périodes à vide. Mes études de lettres ont évidemment remisé au placard l’imaginaire, « pas assez académique ». L’an dernier, pdt le confinement, il y a eu plein de trucs sur internet en open access, et j’ai pu suivre le MOOC fantasy par Anne Besson sur FUN. Ca a été une révélation, et depuis, l’imaginaire représente la majorité de mes lectures.
Maintenant, depuis décembre dernier, j’ai créé mon blog, et je fais plein de trucs à côté : comité de lecture, jury de prix, services de presse… C’est passionnant, mais j’ai trop chargé la barque, et je suis fatiguée. En plus, certaines lectures sont davantage un devoir moral qu’un plaisir. Là, ça ne me va pas. Mon but maintenant : trouver un équilibre, le truc que je sais pas faire du tout !!
Je te suivrai volontiers dans tes papotages de lecteur, dans le prochain numéro 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
merci beaucoup pour ton retour, c’était effectivement le but d’échanger comme si on papotait autour d’une boisson chaude dans un endroit convivial 😉
Merci infiniment d’avoir partagé ta belle expérience, moi qui suis fille unique j’aime lire ce que peut donner l’apprentissage avec les frères et les soeurs, ça a l’air sympa vu comment tu l’as vécu de ton côté, cette émulation positive.
Je te rejoins sur les études de lettres et les formats académiques… on bouffe du classiques à plus en pouvoir alors que la littérature c’est un savant mélange de passé et de présent… c’est bien dommage…
Ah mais il est tout neuf ton blog, bravo dis donc quel boulot tu as fait, tu peux en être fière je n’aurai jamais dit qu’il était si récent. Par contre oui prends le temps d’équilibrer les choses, à trop vouloir en faire on passe souvent à côté de l’essentiel… Tiens ça fera un futur sujet sur le blog comment gérer la frustration du lecteur compulsif.^^
Encore merci pour ton partage, J’ai été ravie d’en apprendre davantage sur toi. 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour cette super idée ! J’en ai parlé à mes co-chroniqueurs de la Brigade éclectique et nous allons tous écrire un petit article sur notre rapport à la lecture (le mien est déjà en ligne, les autres arrivent !) Nous suivrons tes prochains papotages avec une grande attention 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Oh je suis ravie ! merci à toi d’en avoir parlé à tes co-chroniqueurs, je vais aller voir ton article et j’ai grand hâte de découvrir ceux de tes collègues 😉
J’aimeJ’aime
Que voilà un parcours atypique, Cécile, mais le principal est que tu aimes la lecture. Aussi, bravo pour cette rubrique qui me semble nouvelle sur la blogosphère, en tout cas différente des autres billets du même genre. C’est pourquoi je viens de répondre sur mon blog (ça aurait été trop long ici en commentaire) et j’espère qu’il y aura un autre papotage en juin 😉 https://pativore.wordpress.com/2021/06/02/papotage-de-lecteur-1/
J’aimeAimé par 1 personne
Oh merci beaucoup 😀
Oui elle est nouvelle sur mon blog, ça me tenait à coeur de découvrir plus l’humain derrière le blog…
Je cours voir ton article 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Je découvre ton blog et ce « papotage » me tente bien ! je pense le reprendre alors sur mon blog, je te taguerais si tu veux apprendre ma « banale » histoire 🙂 à très bientôt..
J’aimeAimé par 1 personne
ça sera avec plaisir que ce lirait ton expérience.
Pour moi, il n’y a pas d’histoire banale, il n’y a que de belles histoires 😉
A bientôt 😉
J’aimeJ’aime