Retour de lecture pour : Les chaussures italiennes, Henning Mankell

Certains de mes retours de lecture peuvent présenter des éléments d’intrigues.

L’auteur : Né en 1948 en Suède, Henning Mankell est décédé en 2015. Il a partagé sa vie entre la Suède et le Mozambique. Il était l’un des maîtres incontestés du roman policier et le lauréat de nombreux prix littéraires. La Cinquième FemmeLe Guerrier solitaire et Les Morts de la Saint-Jean, notamment.

4e de couv : Fredrik Welin vit reclus sur une île de la Baltique. À soixante-six ans, sans femme ni amis, il a pour seule activité une baignade quotidienne dans un trou de glace. L’intrusion d’Harriet, l’amour de jeunesse abandonnée quarante ans plus tôt, brise sa routine. Mourante, elle exige qu’il tienne une promesse : lui montrer un lac forestier. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient de recommencer.

Retour de lecture : Une fois n’est pas coutume, j’ai choisi de lire ce livre parce que sur un groupe de lecture sur FB, les éloges étaient dithyrambiques alors, qu’habituellement, j’y vais à l’instinct et choisis mes livres sur une sensation, un regard, un titre, une couverture ou un auteur adoré. Cependant, j’aime avoir l’ouverture d’esprit de découvrir d’autres choses et de me laisser surprendre alors je me suis lancée et la chute a été à rude.

Je n’ai pas encore mis le doigt sur ce qui ne m’a pas permis d’apprécier ce roman. L’écriture est simple mais agréable, il y a même des phrases profondes qui feront de bonnes citations. Les descriptions sont joliment élaborées et présentent un décor cru et sans artifices dans la laideur comme dans la beauté…

Peut-être est-ce l’histoire à peine abordée, je l’ai trouvé prévisible… quoi que, malgré tout, elle recelait une belle analyse psychologique de l’humain. Peut-être est-ce les personnages car je n’ai à aucun moment pu éprouver de l’empathie pour eux, je suis habituellement bonne cliente pour ce qui est de l’empathie mais là, rien, pas moyen de les trouver attachants ou de me mettre à leur place ou de souffrir pour eux, ils m’ont laissé de glace… J’ai davantage frémi pour les animaux ou certains personnages secondaires comme Sima, Jansson ou Giaconelli, et là je m’interroge encore sur ce qui fait la différence entre les personnages principaux que j’ai trouvé aussi froids que la glace et insipides au possible quand des personnages secondaires m’ont touché davantage…
Je ne pense pas prendre le temps de me pencher davantage sur la question… Je ne lirai pas la suite, ce n’est pas un mauvais roman, il a plein de qualités, disons que son âme n’a pas parlé à la mienne cependant, par égards à ses qualités, je le recommande tout de même…  et le mets Hors notation pour ne pas pénaliser un livre qui visiblement soulève l’enthousiasme général….

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